Plus
d'un demi-siècle après le 8 mai 1945 nous sommes toujours
aussi ardents pour évoquer ce qu'a été la seconde
guerre mondiale pour la France et pour l'Europe.
Nous
sommes et nous serons toujours débiteurs de celles et ceux qui ont
répondu alors à l'appel de la Nation, qui ont fait leur devoir,
qui se sont engagés pour relever le pays, lui assurant sa place
et son avenir dans le Monde.
N'oublions
pas 1941, il y a 60 ans : le serment de Koufra, les premières liaisons
aériennes Angleterre-France, le réseau du Musée de
l'Homme, le ralliement des territoires lointains, les débuts de
la presse résistance, la constitution du Comité National
Français, les exécutions du Mont Valériens, les fusillés
de Chateaubriant, la grève des mineurs du Pas-de-Calais.
Le sens
du Devoir, l'esprist de solidarité et de fraternité, l'abnégation
et le courage ont constitué le socle de la Résistance extérieure
et intérieure.
Ce sont
ces valeurs, portées par tant d'hommes et de femmes qui ont permis
à la France d'être présente à Berlin le 8 mai
1945 pour recevoir la capitulation de l'Allemagne nazie.
Ce sont
ces mêmes hommes et ces mêmes femmes qui, après avoir
fait gagner la France, se sont engagés dans un nouveau défi
: construire une Europe de Paix, de Sécurité et de Progrès.
Il y sont parvenus.
Aujourd'hui
deux obligations s'imposent à nous :
La première relève du travail de mémoire, il
s'agit de transmettre à notre jeunesse en relation avec l'Education
Nationale les valeurs de la République, celles de la Démocratie,
l'attachement à la Nation, les droits de l'Homme et du citoyen,
le sens du Devoir.
La seconde est de bâtir un avenir à notre Pays, dans le cadre
européen, sans jamais oublier notre Histoire, ni ce qu'est la France.
Jean-Pierre
MASSERET
Secrétaire d'Etat
à la Défense
Chargé des Anciens
Combattants
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